Controle ? Ici Delta, vous me recevez bordel ?!
Serre les dents et bats-toi !
La Xbox 360 a de la chance d’avoir une nouvelle série prometteuse pour elle toute seule ! Hé oui, la fameuse série Gears of War , bien entendu ! Le premier Gears of War était un très bon jeu, et le second est d’autant plus excellent. On retrouve nos deux soldats, les deux Gears comme les appelle dans le jeu, Marcus Fénix et Dominic, dit Dom Santiago ainsi que toute le reste de l’équipe Delta dans une toute nouvelle aventure riche en action. Le jeu peut se vanter d’être l’un des plus grands chefs-d’œuvre vidéoludique du moment ! En tout cas, il fait parti de mon top 10, voir mon top 5. Qui d’ailleurs ne représente pas grand-chose. Enfin bref, Comment ce jeu arrive t-il à nos procurer tant de plaisir de jeu ? Comment arrive t-il à attirer tant de joueurs ? Réponse des prochaines lignes !
Gears of War 2 est donc un TPS (Third Person Shooter, ou pour les français, vue à la troisième personne) d’action/aventure développé par Epic Games et édité par Microsoft. Il est sorti le 7 novembre 2008 et il est conseillé pour les 18 ans et + selon la PEGI. (Oui, le jeu est assez sanglant voir gore sur certain passage, même si bon, il y a bien pire.)
Je n’ai pas joué à Gears of War premier du nom. Peut-être on se l’achètera un jour. En tout cas, ce que je sais, soit ce qu’il nous raconte dans le 2, c’est que le premier se terminait avec l’explosion de la bombe lumière pour détruire les locustes, les principaux ennemis du jeu qui sont en réalité des soldats à moitié zombie, à moitié… Je ne sais pas comment décrire ça, ils sont assez étranges. Toujours est-il qu’ils sont nommés les locustes. L’armée décide d’attaquer directement la citadelle afin de détruire définitivement les locustes. Les Gears sont donc appelés pour cette mission mais le voyage ne s’annonce pas facile et de nombreux ennuis viennent les enquiquiner. Un scénario bien travaillé, on appréciera. L’histoire s’arrête jamais, on trouve un mélange d’action, de l’humour avec des répliques qui restera gravées dans le marbre, mais aussi de l’émotion comme la tristesse, le doute, la peur… Les personnages sont ultra-charismatiques et surtout, n’ont pas leur langue dans leur poche ! Non pas sur le fait que ça bavarde beaucoup (même si le nombre de dialogue est assez conséquent), c’est surtout les commentaires qui sont dites. C’est tout simplement excellent !
Passons au coté graphique qui, une fois de plus, est une réussite. Toutes les cinématiques fait avec le moteur de jeu et en temps réel, c’est juste impressionnant. La modélisation des personnages est réussis avec brio, les décors sont magnifique en gardant leur aspect de planète en destruction, citadelle en ruine… Vraiment, c’est juste magnifique. L’univers oppressant est ressenti. Par contre, les textures arrivent en retard, comme dans Mass Effect même si les textures arrivent beaucoup plus vite dans Gears 2 et faut vraiment ouvrir l’œil.
Et l’OST… Mon Dieu, j’adore. Les musiques épiques donnent du courage, de la persévérance au joueur. On les ressent. Au début, je croyais qu’elles auraient été discrète mais en réalité, pas du tout. On les entend bien, et c’est cool. Bien entendu, ces musiques ne battront jamais les musiques de RPG, c’est clair, mais elles ont le mérite dans ce genre de jeu d’être présente et de bonne qualité. On a le droit a un doublage Français de bonne qualité. Franchement, je dis Bravo aux doubleurs qui ont fait un excellent boulot. Enfin, on pourra parler des bruitages qui sont également excellent, vous l’aurez compris.
On passe au gros du jeu, soit le gameplay. Facile à manier et varié. Que demande le peuple ? Notre cher Marcus est assez lourd à manier, c’est vrai. Il ne peut pas sauter mais peut faire des esquives de cotés et des roulades. Il peut s’accroupir ce qui ne sert à rien dans le jeu. La majeure partie du temps, Marcus se plaquera contre une table ou un mur par exemple à l’aide d’un système de couverture. De ce fait, on peut soit viser et tirer ou bien, tirer à l’aveugle. On a un large choix d’arme chacune variée des uns des autres avec le pistolet de base au mortier en passant par le lance-flamme et le sniper. Mais, la grosse arme du jeu restera le fameux lanzor ! Un fusil d’assaut avec une tronçonneuse intégré pour pouvoir découper fraichement vos ennemis ! Oui, car le jeu possède bien éviddement un système de corps à corps avec tous les armes du jeu dont le fameux lanzor qui permet de découper vos ennemis avec finesse. On n’a pas de barre de vie mais comme tous les FPS, l’écran montre le logo de Gears of War qui apparait petit à petit et qui s’en va dès qu’on se planque. Il faut savoir qu’on ne meurt pas tout de suite quand on se fait trop tirer dessus. On passe à la phase mourant et on commence à ramper au sol. On doit attendre qu’un co-équipier vient nous relever. Si personne ne vient à temps, on meurt à cause de la perte énorme de sang. Comment tuer les ennemis définitivement donc ? Eh bien, plusieurs solutions. Le Headshot qui explose la tête de l’ennemi. Tirer sur le cadavre à terre. Le tronçonner. Ou bien, allez près du corps mourant et de lui abréger ses souffrances ou de le prendre pour vous couvrir des balles ennemis. C’est excellent. Durant toute l’aventure, on aura le droit à des phases en véhicule et à dada sur des monstres qui permet de ne pas s‘ennuyer et pouvoir apprécier pleinement le jeu. Malgré tout, le jeu reste assez linéaire et on voit qu’Epic Games ont essayé d’effacer cette linéarité en proposant de temps en temps un choix à faire parmi deux chemins où notre équipe se sépare en deux pour quelques temps. Malheureusement, ces chemins séparés durent très peu de temps. Egalement, dans chaque niveau se trouvera des messages à récolter pour débloquer des bonus. Il y a de quoi faire. Ah, aussi, je ne vous l’ai pas dit mais on sera toujours accompagné d’au moins un Bot, voir plus. De temps en temps, on se retrouve avec 4 bots avec nous qui sont, heureusement pour nous loin d’être bête. Elle ne nous gène jamais et avance tout seul jusqu’à un moment où par exemple, il faut ouvrir une porte, ou une scène cinématique se met en place. Bref, on pourra pas se perdre car, on suit le bot et voilà. Bon, c’est pas forcément un défaut en soi mais bon. Je pense à avoir dit le plus gros du gameplay, passons à la durée de vie. Comptez entre 15 et 20 heures sans comptez le multijoueurs donc, c’est très bien. Toujours mieux qu’en tout cas certains jeux qui font à peine une dizaine d’heure…
Le jeu est également tournée sur le multijoueurs avec le mode coopération, chez soi ou en online pour se refaire toute l’aventure. Il y a également des capture the flags, des deathmatchs mais aussi d’autre mode plus spécifique comme le mode allié où en équipe de 2 devez survivre aux autres équipes. Pour moi, le meilleur mode multjoueurs est la Horde ! Une équipe de 5 joueurs doit survivre a plus de 50 vagues d’assaut ennemis avec une difficulté croissante, et croyez moi, à partir du niveau 15, ça se corse pas mal ! Mais, à mon gout bien sur, le mode online est assez mal géré. Surtout sur le fait que l’hôte peut mettre le jeu en pause quand il souhaite (alors que nous, nada.), nous virer sans motif valable et carrément arrêter la partie. Alors, imaginez les 4 autres joueurs qui sont obligés de rechercher un autre serveur avec d’autre personne alors qu’on aurait pu très bien jouer à 4 sans l’hôte ! De plus, pour trouver une partie, ça met un certain temps. Voilà, c’est un peu dommage.
Pour conclure, Epic Games est un grand développeur et ce Gears of War 2 nous le démontre. Des graphismes superbes, une bande son du FeuduDieu, une durée de vie plus que correct et un gameplay riche et varié. La série des Gears Of War est une des séries à posséder dans sa bibliothèque vidéoludique. Achetez-le tout de suite ! C’est un ordre !